vendredi 22 décembre 2017

Regard sur la Thaïlande...

Amphawa : le marché flottant


En Thaïlande, les marchés flottants ne sont plus ce qu'ils étaient.

Dans sa course effrénée vers la modernité, le pays tourne le dos à ses traditions et perd ainsi un peu de son identité. Le grand marché flottant de Bangkok, le plus animé du pays, n'existe plus depuis les années 1960, progressivement éliminé par la construction de routes et l'installation des marchands dans les centres commerciaux modernes. Et cela au grand dam des touristes étrangers, toujours très friands de ce genre d'animation.
Aujourd'hui, pour répondre à l'exigence touristique, les tour-operators vont jusqu'à louer les services de "figurants" afin qu'ils proposent chaque matin à la vente quelques produits locaux en sillonnant en barques les khlongs qui bordent la rivière Chao Praya, donnant aux visiteurs l'illusion de la réalité.



Quelques rares marchés flottants, dans la région de Bangkok, ont heureusement conservé une certaine authenticité. Celui de la petite localité d'Amphawa est de ceux-là. Des dizaines et des dizaines de barques, qui semblent avoir leur emplacement réservé, et peut-être même leur clientèle attitrée, s'entassent côte à côte le long d'un interminable chenal, chargées à ras bord de fruits, de légumes ou de poissons. Certaines sont même de véritables petits restaurants, aménagées en cuisines ambulantes avec un sens rare de l'occupation de l'espace. De là, à grand renfort de cris et de sourires, les marchands proposent leurs produits aux badauds amassés sur les quais.
Si la chaleur étouffante ne freinait pas son appétit, le visiteur pourrait passer la journée à goûter aux spécialités culinaires du pays (qui sont nombreuses et délicieuses, croyez-moi !) et se rassasier pour quelques baths. Pour qui aime la cuisine asiatique, la Thaïlande est un vrai paradis. Il faut savoir qu'on peut quasiment y passer un mois sans commander deux fois le même plat. Encore peu connu des touristes étrangers, le marché flottant d'Amphawa est surtout fréquenté par les habitants de la capitale et de la région proche. Difficile de se frayer un passage tant la foule est dense ! mais quel plaisir d'assister à l'activité de la fourmilière qui ne faiblit à aucun moment de la journée, entretenue par cette habitude qu'ont les Thaïlandais de manger peu mais souvent.

jeudi 14 décembre 2017

mardi 28 novembre 2017

Rivages (suite)...

Images éphémères... Féerie d'un instant...
La plage est un miroir où se profilent des rêves d'évasion...
Le soleil se glisse entre les nuages
et jette sur le sable mouillé
des lumières insaisissables...




vendredi 24 novembre 2017

Rivages...

La mer est d'acier, le ciel gonflé,
le vent du large chargé d'écume...

Une marche sur le sable mouillé
pour respirer à pleins poumons
les odeurs iodées de la marée montante...






jeudi 16 novembre 2017

Impressionnisme...

A Chatou (78),

la Maison Fournaise


A Chatou, jolie petite ville des Yvelines sur les bords de la Seine, existe un endroit mythique où, dans la deuxième moitié du XIXè siècle, se retrouvait régulièrement un groupe de peintres, accueillis par le maître des lieux, Alphonse Fournaise. Celui-ci, charpentier naval, avait acheté le terrain avec quelques bâtiments sur une petite île qui porte désormais le nom d ' « Ile des Impressionnistes ». Outre son entreprise, il y tenait un restaurant et louait des bateaux pour le canotage, en vogue sur la Seine à l'époque.

Il y avait là quelques artistes talentueux, tous séduits par le mouvement pictural de l'époque qui a par la suite trouvé son nom dans le titre d'un tableau de Claude Monet « Impression soleil levant ». Parmi ces peintres « impressionnistes », Claude Monet, Alfred Sisley et Pierre-Auguste Renoir. Ce dernier a peint à la Maison Fournaise quelques œuvres célèbres dont le fameux Déjeuner des canotiers. Le site, restauré à l'identique par la ville de Chatou à partir de 1984, comporte toujours un restaurant et un Musée où se succèdent les expositions temporaires. A voir absolument.

Ici, Renoir a peint le Déjeuner des Canotiers

Le balcon du Déjeuner des Canotiers


La terrasse de l'ancienne guinguette 01

La terrasse de l'ancienne guinguette 02

dimanche 12 novembre 2017

Coup de coeur...

Léon Zeytline



Petit escapade en Ile-de-France à la découverte de Leon Zeytline, un peintre post-impressionniste de grand talent. Ce peintre d'origine russe (1885-1962) excelle dans la pratique de la peinture à l'huile, de la gouache et de l'aquarelle. Ebloui par la Capitale de la France, il s'y s'installe en 1906 et consacre l'essentiel de son art à peindre les quartiers à la mode, les grands boulevards et les monuments emblématiques comme la Tour Eiffel et l'Opéra Garnier.
Le Musée Fournaise, situé sur l'Ile des Impressionnistes, à Chatou (78), vient de lui consacrer une exposition composée de 60 oeuvres issues de collections privées, intitulée Bons Baisers de Paris. Ouverte du 29 avril au 5 novembre 2017, cette exposition proposait "une promenade joyeuse et ensoleillée. En s'appuyant probablement sur de multiples photographies et cartes postales, l'artiste donne vie à ce Paris de la Belle époque et des Années Folles, avec un sens aigu du détail" (in l'Officiel des Spectacles)

Par chance, j'y suis passé la veille de la fermeture et je ne le regrette pas ! MAGNIFIQUE !








jeudi 9 novembre 2017

Les confidences de la ville...

Quand les murs prennent la parole, la ville fait ses confidences...

Etrange paradoxe... De plus en plus, les murs de la ville sont vecteurs de messages personnels offerts à la lecture publique ! Tout se dit, tout se partage ! La retenue n'est plus de mise. Les façades sont des pages de cahiers où s'expriment les espoirs et les désespoirs, avec naïveté, spontanéité, truculence ou insolence. Rencontres et amours naissantes, déchirures et ruptures à livres ouverts... Bien malgré lui, le passant est témoin des rumeurs et des humeurs intimes de la vie des autres... Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir, n'est-ce pas ? ! 







dimanche 29 octobre 2017

Balades en Cotentin

Un pont sur la Vire


Une photo juste pour le coup d'oeil !
Ce reflet parfait du pont de chemin de fer qui enjambe la Vire à l'entrée de Saint-Lô (F50) avait, ce jour-là, de quoi attirer le regard !




mercredi 25 octobre 2017

Balades en France

Chaumont-sur-Loire


Le château de Chaumont domine la Loire, un peu comme le fait celui d'Amboise.


Deux fois rasée, cette ancienne forteresse féodale a été réédifiée de 1465 à 1510 et a gagné en légèreté grâce au style Renaissance .


La petite histoire raconte que Catherine de Médicis, veuve de Henri II, a acquis le château en 1560 uniquement pour se venger, par une manœuvre, de Diane de Poitiers, la favorite du défunt roi. La reine obligea sa rivale à lui céder sa résidence préférée, Chenonceaux, en échange de Chaumont.

Les bâtiments sont entourés d'un parc magnifique et la terrasse offre une vue admirable sur la vallée de la Loire.

A proximité, le luxe des écuries témoigne de l'importance qu'avait le cheval auprès des familles princières.

dimanche 22 octobre 2017

Balades en France

Le château royal d'Amboise


A l'aube de la Renaissance, la forteresse médiévale d'Amboise devint Résidence royale sous les règnes de Charles VIII, Louis XII et François Ier. Invités par les souverains, courtisans, écrivains et artistes français et européens y séjournent, à l'exemple de Léonard de Vinci, qui repose dans la chapelle du château.


Considéré comme le berceau de la Renaissance, le château d'Amboise est sans doute « le plus italien » des châteaux de la Loire : son histoire reste finalement attachée au nom de Léonard de Vinci qui passe les trois dernières années de sa vie au manoir du Clos Lucé, du printemps 1516 au 2 mai 1519.




On raconte que Leonardo était un fin gourmet qui appréciait le bon vin. La preuve, cette citation présente sur l'étiquette de Chianti ci-dessus " ... pero credo che molta felicita sia agli homini che nascono dove si trovano i vini buoni ", qui pourrait se traduire ainsi : " ... Je crois que c'est un grand bonheur pour les hommes de naitre là où l'on trouve des bons vins ".

Ce sont peut-être les bons vins de Touraine qui ont attiré le génie italien à Amboise...

mercredi 18 octobre 2017

L'automne est bien là...


Les petits matins ne trompent plus...
Grisaille de plus en plus fréquente,
pluie fine qui s'invite de plus en plus souvent
dans nos sorties comme un rappel à l'ordre,
insectes plus rares dans les chemins creux...
Pas de doute, l'automne gagne du terrain
Les parfums changent, les couleurs se transforment,
l'ambiance générale prend des tonalités d'adagio en sol mineur
même si la symphonie estivale fait encore un semblant de résistance.
Voici venu le temps des cueillettes,
celui des balades en forêt à la recherche de cette belle lumière diaphane
qui éclaire les premiers champignons
et qui donne aux choses des airs de cartes postales anciennes...
Voici venu le temps de la poésie de l'image...






lundi 16 octobre 2017

Maroc, caractères et traditions (suite 09)

Couleurs marocaines


Si le Maroc fait partie de ces pays qui tiennent en permanence nos sens en éveil, deux d'entre eux sont particulièrement sollicités : la vue et l'odorat. Dans les souks notamment, les ruelles sont les victimes heureuses d'une débauche de couleurs et de parfums, pour le plus grand plaisir des promeneurs.

Ne pouvant évoquer concrètement les parfums dans ces pages, je me contenterai de vous offrir, en guise de bouquet final, ce feu d'artifice de couleurs.






samedi 14 octobre 2017

Maroc, Caractères et traditions (suite 08)

De Tétouan à Tanger...


Après Chefchaouen, nous voilà dans l'extrême nord du Maroc. La traversée des collines du Rif nous mène à Tétouan dont la médina de style andalou est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.


Tétouan : rue de la médina

Tétouan : Petits commerces dans la médina

Tétouan est une ville blanche, typique, construite dans un magnifique paysage de vergers. Le style architectural rappelle fortement l'influence exercée par les espagnols qui occupèrent la ville de 1859 à 1913.

Tétouan : La Place du Méchouar

De Tétouan à Tanger, la route de la mer longe le détroit de Gibraltar jusqu'au cap Spartel qui marque la transition entre la Méditerranée et l'Océan Atlantique.

Tanger : le phare du Cap Spartel